La compagnie
Les Compagnons de Jeu
Le choix du nom porte en lui l’idée de se rassembler, convoqués par le geste artistique d’une part mais aussi de s’ouvrir à d’autres courants de pensées, d’autres pratiques, d’autres arts et de s’en nourrir. Les Compagnons de Jeu à l’origine faisaient du théâtre un lieu de résistance, il était alors question de survie et de combat.
J’ai toujours cru à l’impérieuse nécessité de l’Art et de la culture et crois plus que jamais aujourd’hui que l’instruction, l’accès à l’émotion, le chemin du sensible est le seul rempart qu’il nous reste contre la barbarie et la violence contemporaine.
J’ai toujours cru au théâtre, à la poésie, parce que intimement je me sentais vouée aux mots des « autres », je voulais les porter, les servir et les partager.
Chaque textes créés avaient un ancrage singulier, intime, détaché du présent immédiat, profondément au travail en moi, il surgissait dans une impérieuse nécessité sans que je l’eusse presque décidé.
Les Compagnons de Jeu
Jeanne BALIBAR
Formée au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, elle entre à la Comédie-Française en 1993 en jouant le rôle d’Elvire dans Dom Juan de Molière sous la direction de Jacques Lassalle. Elle joue également dans Le Square de Duras mis en scène par Christian Rist, Les Bonnes de Genet mis en scène par Philippe Adrien… Elle quitte la Comédie-Française en 1997 pour jouer Lady Macbeth à Chaillot sous la direction de Katharina Talbach. Suivent ensuite de nombreux rôles sous la direction notamment de Joël Jouanneau (Velvette de Séréna avec Rodolphe Burger), Jean-François Peyret (Histoires naturelles de l’esprit et Tournant autour de Galilée), Alain Françon (Les Huissiers de Vinaver). En 2003, elle est Prouhèze dans Le Soulier de satin de Claudel mis en scène par Olivier Py. Elle joue ensuite sous la direction de Martin Wuttke dans Solaris d’après Stanislas Lem et poursuit cette collaboration en participant à une création collective avec Martin Wuttke et Boris Charmatz sur un texte de Pierre Alferi : En Micronésie (Berlin, 2005). Elle joue dans l’un des premiers spectacles de Julie Brochen après sa sortie du Conservatoire : Penthesilée de Kleist (au théâtre de la Bastille à Paris, 1998). Elle la rejoint en 2003 au théâtre de l’Aquarium pour la création de Oncle Vania de Tchekhov, pour Le Cadavre vivant de Tolstoï, en 2006 pour la création de L’Histoire vraie de la Périchole d’après Offenbach, et enfin de La Cerisaie de Tchekhov.
Elle participe aux créations d’Yves-Noël Genod (Rien n’est beau… et 1er avril (jour des fous)), de Stanislas Nordey (Par les villages de Handke), et collabore, depuis la création par Frank Castorf de La Dame aux camélias d’après Dumas fils au théâtre de l’Odéon, à ses spectacles à la Volksbühne de Berlin et au Residenztheater de Münich (La Cousine Bette d’après Balzac, Kaputt de Malaparte, Baal de Brecht).
Une importante carrière au cinéma l’amène à jouer sous la direction de Arnaud Desplechin, Comment je me suis disputé ; Laurence Ferreira Barbosa, J’ai horreur de l’amour ; Mathieu Amalric, Mange ta soupe et Le Stade de Wimbledon ; Bruno Podalydès, Dieu seul me voit ; Olivier Assayas, Fin août, début septembre et Clean ; Jean-Claude Biette, Trois ponts sur la rivière et Saltimbank ; Benoît Jacquot, Sade et Son corps ; Jeanne Labrune, Ça ira mieux demain ; Raoul Ruiz, La Comédie de l’innocence ; Jacques Rivette, Va savoir et Ne touchez pas à la hache ; Guillaume Nicloux, Une Affaire privée ; Christophe Honoré, 17 fois Cécile Cassard ; Christine Laurent, Call me Agostino ; Rabah Ameur-Zaïmeche, Bled Number One ; Alain Berliner, J’aurais voulu être un danseur ; Diane Kurys, Françoise Sagan ; Ilan Duran Cohen, Le Plaisir de chanter ; Anne Fontaine, La Fille de Monaco ; Maïwenn, Le Bal des actrices, entre autres. Et récemment, Pierre Léon, L’Idiot ; Pia Marais, At Ellen’s Age; Olivier Dahan, Grace of Monaco ; Mario Fanfani, Les Nuits d’été ; Antoine Barraud, Le Dos rouge ; Axel Koenzen, Deadweight. Ces rôles au cinéma lui vaudront trois nominations aux Césars (1997/1998/2001), le prix d’interprétation au Festival international du film de Thessalonique en 1997, et le prix d’interprétation au Festival de San Sébastien en 1998.
À la télévision, elle tourne notamment avec Jean-Paul Civeyrac, Toutes ces belles promesses (prix Jean Vigo) ; Josée Dayan, Julie Lescaut, Balzac (épisode 2), Les Rois maudits, Mourir d’aimer, La Tueuse caméléon ; Claire Devers, Le Crime de Monsieur Still (prix de la meilleure comédienne aux Rencontres européennes de télévision).
Jeanne Balibar est également chanteuse, elle se produit sur scène à de nombreuses reprises et enregistre La Putain (Trema, 2002) sur l’album Autour de Serge Reggiani, et les albums Paramour (Bande à part, 2003) et Slalom Dame (Naïve, 2006).
Pascal BONGARD
Pascal Bongard a été élève de Michel Bouquet et Claude Régy au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Au théâtre, il travaille avec Julie Brochen (Liquidation de Imre Kertész) ; Jean-Claude Berutti (Je pense à Yu de Frechette) ; Bernard Sobel (L’Homme inutile ou la conspiration des sentiments de Olecha, Amphitryon de Molière, Un Homme est un homme de Brecht, Innocents coupables d’Ostrovski, Le Pain dur de Claudel, La Fameuse Tragédie du juif de Malte de Marlowe, Nathan le sage de Lessing, La Charrue et les étoiles de O’Casey, La Ville de Claudel) ; Luc Bondy (La Seconde Surprise de l’amour de Marivaux) ; Jérémie Lippmann (Hiver de Fosse) ; David Lescot (Un Homme en faillite) ; Marie-Louise Bischofberger (Titus Andronicus de Shakespeare) ; Gérard Watkins (Dans la forêt lointaine) ; Bernard Bloch (Les Paravents de Genet) ; Jean-Pierre Vincent (Homme pour homme de Brecht) ; André Engel (Woyzeck de Büchner , La Force de l’habitude de Bernhard, Les Légendes de la forêt viennoise de Horvàth) ; Pierre-Alain Jolivet (Mademoiselle Julie de Strindberg) ; Matthias Langhoff (Philoctète de Müller, Les Trois Sœurs de Tchekhov) ; Étienne Pommeret (Léonce et Léna de Büchner) ; Benno Besson (Cœur ardent d’Ostrovski, Mille francs de récompense de Hugo) ; Peter Zadek (Mesure pour mesure de Shakespeare) ; Klaus Michael Grüber (La Mort de Danton de Büchner) ; Patrice Chéreau (Le Retour au désert de Koltès) ; Pierre Guyotat (Bivouac).
Au cinéma, il a tourné notamment avec Guillaume Nicloux, Michel Placido, Olivier Torres, Eva Ionesco, Delphine Kreuter, Mathieu Amalric, Michel Spinosa, Benoît Jacquot, Olivier Assayas.
Marie DESGRANGES
Après une formation au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris sous la direction de Madeleine Marion, Daniel Mesguich et Stuart Seide, Marie Desgranges rencontre Julie Brochen avec qui elle entame un véritable compagnonnage : La Cagnotte de Labiche, Penthésilée de Kleist, Le Décaméron des femmes d’après Voznesenskaya, L’Histoire vraie de la Périchole d’après Offenbach, Hanjo de Mishima. Comédienne de la troupe du TNS, en 2012 et 2013 elle joue Viviane dans Merlin l’Enchanteur (Graal théâtre) de Florence Delay et Jacques Roubaud puis dans Liquidation d’Imre Kertész mis en scène par Julie Brochen, mais aussi le rôle de Carole dans Sallinger de Koltès sous la direction de Catherine Marnas. En 2013 et 2014, elle joue Ceux qui restent d’après les témoignages de Paul Felenbok et Wlodka Blit-Robertson mis en scène par David Lescot.
Elle travaille également sous les directions de Pierre Diot (Hortense a dit « Je m’en fous !» de Feydeau), Robert Cantarella (Oncle Vania de Tchekhov), Cécile Garcia-Fogel (Trézène Mélodies, Le Marchand de Venise de Shakespeare), Bernard Sobel (Zakat de Babel), Gérard Watkins (Suivez-moi, Dans la forêt lointaine, Icône), Simon Abkarian (Titus Andronicus de Shakespeare), Véronique Bellegarde (Cloud tectonics de Rivera). Avec Jorge Lavelli, elle joue Guenièvre dans Merlin de Tankred Dorst, puis Phèdre dans Phèdre de Sénèque sous la direction de Julie Recoing au théâtre des Amandiers. En 2010, elle rejoint le groupe Incognito pour Le Cabaret des utopies.
Au cinéma, elle tourne avec Bertrand Tavernier (Laissez-passer), Dante Desarthe (Cours toujours), Pascal Lahmani (Terre promise et Monsieur Bourel), Charlotte Erlih (Eaux troubles). À la télévision, elle tourne avec Cathy Verney, Thierry Petit, Fabrice Cazeneuve, Jacques Renard, Philippe Triboit, Christian Faure …
Marie Desgranges a également été chanteuse du groupe « Marie et Les Machines », elle interprète les chansons qu’Agnès Desarthe a écrites pour elle ; elle compose des chansons pour les « Sea girls » et la musique pour le théâtre, notamment pour Dans la forêt lointaine de Gérard Watkins. Lors d’une carte blanche au TNS, elle crée Concert Barbe Bleue, spectacle musical inspiré du conte Barbe Bleue.
Elle est actuellement en cours de réalisation d’une collection documentaire sur la direction d’acteurs au cinéma et travaille sur l’adaptation d’un des romans jeunesse d’Agnès Desarthe, La Plus Belle Fille du monde.
Bernard GABAY
Il débute sa carrière de comédien au cinéma en interprétant le héros dans Les Turlupins de Bernard Revon et joue ensuite sous la direction de Michel Drach (Guy de Maupassant), Gérard Lauzier (P’tit con), Alain Bonnot (Liste noire), Jean Delannoy (La Passion de Bernadette), Anthony Fabian (Bach and variations), Namir Abdel Messeh (Urgent cause départ), Patrick Chesnais (Charmant garçon), et Malik Chibane (Maurice).
Parallèlement, il travaille l’alto et pratique le chant lyrique avec Kyoko Okumura de 1990 à 2005 (méthode Richard Miller). Il participe à plusieurs spectacles de théâtre musical et étudie durant cinq ans les chants traditionnels italiens avec Giovanna Marini à l’université Paris-VIII. Il travaille à présent avec Martina Catella sur des chants issus de la tradition orale et participe à de nombreux concerts, dont des concerts tziganes au New Morning et au Festival Les Suds à Arles, ainsi qu’à de nombreuses fêtes de la musique. En 2015, il met en scène Les Cris de Paris de Janequin avec le chœur des Deux vallées à Milly-la-Forêt.
Au théâtre, il joue sous la direction de David Lescot (L’Association et Les Conspirateurs), Adel Hakim (La Toison d’or), Élisabeth Chailloux (La Fausse suivante de Marivaux), Émile Salimov (Le Procès d’après Kafka), Pascal Tédès (Sur les Frontières, Les Rôdeurs et les villes, L’Oiseau brigadier), Pierre-Antoine Villemaine (Avec Antonin Artaud et Le Livre des questions de Edmond Jabes), David Géry (Britannicus de Racine), Vincent Colin (Pierre et Jean d’après Maupassant), Viviane Théophilidès (Le Fantôme d’Hélène d’après Euridipe), Jean-Claude Sachot (Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux), Jean-Luc Moreau (Princesse Baraka de R. Thomas), Nathalie Juvet (Dracula mon histoire de Committie et Schmid). Sa collaboration avec Julie Brochen commence en 2003 sur les créations de Oncle Vania de Tchekhov et du Cadavre vivant de Tolstoï au théâtre de l’Aquarium. Puis il la retrouve sur L’Histoire vraie de la Périchole d’après Offenbach (2006), sur la re-création au TNS de La Cagnotte de Labiche et Delacour (2009) et sur La Cerisaie (2010). Pour deux de ses spectacles, Le Cadavre vivant et La Cerisaie, il a assuré la direction des chœurs.
En 2014, il exécute une performance de 7h aux Archives nationales dans le cadre de l’opération Nuit blanche avec F93, et intervient dans éTamorphoses, carte blanche de Sakina M’Sa au musée de l’Histoire de l’immigration en 2015.
Il participe à de nombreuses dramatiques, lectures de textes et poésies, notamment sur France Culture (« Les Chemins de la connaissance », « Une vie, une œuvre », « Les ateliers de la création »…) et à l’enregistrement de livres audio (œuvres de Murakami, Bosc, Backman).
Pour la télévision, il travaille avec Agnès Denis, Hervé Guérin, Serge Korber, Jean Sagols, Jean Brard, Louis Grospierre, François Villiers, Jean-Charles Cabanis, Jean Kerchbron, Jean-Claude Charnay. Il a prêté sa voix à plusieurs acteurs dans des versions françaises : Daniel Day Lewis, Viggo Mortensen, Robert Downey Jr., Sebastian Koch, Ralph Fiennes, entre autres.
Antoine HAMEL
Formé au sein du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, il reçoit parallèlement un enseignement musical auprès d’Alain Zaepfel, Vincent Leterme et Françoise Rondeleux. Durant ses trois années de formation, il joue dans Prométhée enchaîné d’Eschyle et La Nuit des rois de Shakespeare mis en scène par Andrzej Seweryn à la Comédie-Française, La Manie de la villégiature de Goldoni mis en scène par Muriel Mayette, Les Labdacides d’après Sophocle mis en scène par Joël Jouanneau, Je danse comme Jésus sur le vaste océan d’après Musset mis en scène par Catherine Hiégel, Le Chant du cygne de Mario Gonzales, Un Songe de Shakespeare mis en scène par Georges Lavaudant. À sa sortie, il joue dans Célébration et Le Monte-Plats de Harold Pinter mis en scène par Alexandre Zeff, Variations-Martin Crimp dans le cadre de la 12e édition de « Paroles d’acteurs » organisée par l’ADAMI et mis en scène par Joël Jouanneau. Sous la direction de Julie Brochen, il joue dans Brecht/Eisler/Weill et dans Le Condamné à mort de Genet, L’Histoire vraie de la Périchole d’après Offenbach (2006), L’Échange de Claudel, la reprise de La Cagnotte de Labiche au Festival international de Séoul et Dom Juan de Molière.
Comédien au sein de la troupe du TNS, il interprète Hergood et Il Signor dans Ce qui évolue, ce qui demeure de Howard Barker mis en scène par Fanny Mentré (2011) et joue dans Merlin l’Enchanteur (Graal théâtre) de Florence Delay et Jacques Roubaud co-mis en scène par Julie Brochen et Christian Schiaretti (2012). Il interprète Le Rouquin dans Sallinger de Bernard-Marie Koltès mis en scène par Catherine Marnas (2012), il joue dans Gauvain et le chevalier Vert, nouvel épisode du Graal théâtre mis en scène par Julie Brochen (2013). Il interprète Ádám dans Liquidation de Imre Kertész créé par Julie Brochen, Perceval dans Perceval le Gallois (Graal théâtre) mis en scène par Christian Schiaretti (2014). Il joue dans Pulcinella de Stravinsky dirigé par Marko Letonja et mis en scène par Julie Brochen, puis dans le 5e volet du Graal théâtre, Lancelot, mis en scène par Julie Brochen et Christian Schiaretti. En 2015, il fait une reprise de Mai, Juin, Juillet de Denis Guénoun au TNP. Et tourne pour la télévision ainsi que dans plusieurs courts métrages.
Xavier Legrand
Diplômé du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris, Xavier Legrand a joué sous la direction, entre autres, des metteurs en scène Jean-Yves Ruf, Nicolas Maury, Irina Solano, Laurent Bazin, Alexandre Zeff, Cristèle Alvès-Meira, Angélique Friant… Il a participé, sous la direction de Christian Schiaretti, à plusieurs créations du théâtre national populaire de Villeurbanne, notamment Coriolan de Shakespeare (Molière 2009 du spectacle du théâtre public) et Par-dessus bord de Michel Vinaver (grand prix de la critique en 2008). Dans la série théâtrale Graal théâtre de Florence Delay et Jacques Roubaud, co-mis en scène par Julie Brochen et Christian Schiaretti, il joue le rôle du roi Arthur dans les épisodes Merlin l’Enchanteur, Gauvain et le chevalier Vert, Perceval le Gallois et Lancelot du Lac. Il a également joué sous la direction de Christian Benedetti les rôles de Treplev dans La Mouette et de Touzenbach dans Les Trois Soeurs d’Anton Tchekhov. En 2015, seul en scène, il est dirigé par Félicité Chaton dans Auto-accusation de Peter Handke au théâtre de la Loge.
Au cinéma et à la télévision, il a tourné sous les directions de Philippe Garrel, Laurent Jaoui, Benoît Cohen, Brigitte Sy, ainsi que dans plusieurs courts métrages réalisés par Alexandre Zeff, Nicolas Lasnibat, Joseph Minster…
Parallèlement à son activité d’acteur, il développe celles de l’écriture et de la réalisation pour le cinéma. Son premier film Avant que de tout perdre a été sélectionné dans une centaine de festivals à travers le monde. Nommé aux Oscars en 2014, le film a obtenu de nombreuses récompenses, notamment quatre prix (dont le grand prix du jury au Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand en 2013 et le César du meilleur court métrage en 2014). Xavier Legrand est chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
François LORIQUET
Formé au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, François Loriquet joue au théâtre sous la direction de Philippe Adrien (Cami, drame de la vie courante ; Grand’Peur et misère du Troisième Reich de Brecht), Jacques Nichet (Le Magicien prodigieux de Calderon), Bernard Sobel (La Vie de la révolutionnaire Pélagie Vlasova de Brecht), Éloi Recoing (La Famille Schroffenstein de Kleist), Brigitte Jaques-Wajeman (La Place Royale de Corneille, Perestroika et Angels in America de Kushner), Stuart Seide (Henri VI de Shakespeare, Amphitryon de Molière), Bornstein (Chicken de Motton), Schaeffer (Comment rendre l’autre fou), Arlette Tephany (Rodogune de Corneille), Richard Sammut (Baal de Brecht), Cécile Garcia-Fogel (Le Marchand de Venise de Shakespeare), Massimo Bellini (Suite de Minyana), Hélène Babu (Les Fâcheux de Molière), Jean-Marie Galey (Les Tables tournantes), Claude Duparfait (Titanica de Harrisson) associé à Célie Pauthe (Des Arbres à abattre de Bernhard), Bérengère Jannel (Ajax de Sophocle), Yves Beaunesne (Le Canard sauvage de Ibsen).
Sa collaboration avec Julie Brochen commence en 1997 avec Penthésilée de Kleist, puis se poursuit avec Oncle Vania de Tchekhov, Le Cadavre vivant de Tolstoï, Hanjo de Mishima, L’Histoire vraie de la Périchole d’après Offenbach.
Récemment, il a joué sous la direction de Thomas Ostermeier dans Mort à Venise d’après Thomas Mann et Les Revenants d’après Ibsen ; il est actuellement en répétition à ses côtés pour la création de La Mouette de Tchekhov.
Au cinéma, il joue sous la direction de Michel Deville (Toutes peines confondues), Bertrand Tavernier (Laissez-passer), Jacques Audiard (Sur mes lèvres), Yves Angelo (Les Âmes grises), Michel Spinosa (Anna M.), Xavier Giannoli (À l’origine), Thierry Binisti (Une Bouteille dans la mer de Gaza)et Jean-Pierre Denis (Ici-bas).
À la télévision, il tourne avec Arnaud Selignac (Maternité), Francis Girod (Notable donc coupable), Lucas Belvaux (Les Prédateurs), Fabrice Cazeneuve (Pour demain, Un Amour inachevé, Cigarettes et bas nylon), Thomas Vincent (Mister Bob), Alain Tasma (Alias Caracalla), Gilles Bannier (Paris), Jean-Xavier de Lestrade (3 fois Manon), entre autres… De 2009 à 2015, il joue dans Un Village français sous la direction des réalisateurs Philippe Triboit, Olivier Guignard, Jean-Marc Brondolo, Patrice Martineau, Jean-Philippe Amar.
Fanny MENTRÉ
Elle a été élève au Conservatoire national supérieur d’art dramatique (promotion 1994). C’est là qu’elle écrit, pour quatre élèves de sa promotion, Un paysage sur la tombe qu’elle met en scène au Festival d’Avignon « in » (avec France Culture) puis au Volcan au Havre et au Théâtre de la Bastille à Paris, en 1996. Alain Milianti crée son texte Chabada (bada) en 1997. Puis elle participe, sous sa direction, à l’écriture du diptyque Le Festin pendant la peste et Le Festin où s’ouvrent les cœurs, joués au Volcan, en tournée et au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers en 1999.
Elle écrit ensuite Histoire de Petit-bonhomme par lui-même ; Le Dernier vol de la cigogne, diffusé sur France Culture et lu par Eduardo Manet à Théâtre Ouvert. Ses textes courts Chambre 68, Le Silence de mon frère et Vieillir sont diffusés sur France Culture et lus au Festival Jeux d’écritures à Poitiers. Pour Thierry Collet, elle écrit deux textes inspirés de Maître Zacharius de Jules Verne et L’Ombre d’Andersen, qui tourneront chacun trois années.
Au cours de la saison 2003-2004, elle met en scène au Théâtre du Nord puis au Théâtre de l’Aquarium sa pièce Lisa 1 et 2 ; puis en 2005, Un jour mon prince viendra, co-écrit avec Christophe Bouisse et Tatiana Goussef à la Comédie Caumartin. En 2006-2007, elle écrit un recueil de poésie Une année sans mourir , et une série de textes courts dont Le Parler des ogres et D’un ventre, pour lesquels elle reçoit une bourse d’écriture du CNL.
De 2008 à 2010, elle travaille sur deux textes en diptyque Des astres et Déchute. Elle écrit également Avd, journal de travail.
En 2011, elle écrit L’Idole.
Elle est artiste associée au Théâtre National de Strasbourg depuis juillet 2008. En décembre 2010, elle a mis en lecture Des astres et Déchute. En novembre 2011, elle a mis en scène Ce qui évolue, ce qui demeure de Howard Barker. En décembre 2011, elle a travaillé avec les élèves du Groupe 40 de l’Ecole du TNS à la lecture de Histoire de Petit Bonhomme par lui-même, Chambre 78, Vieillir et L’Idole. En novembre 2013, elle a joué Judit dans Liquidation de Imre Kertész, mis en scène par Julie Brochen.
En 2014, elle publie son premier roman Journal d’une inconnue chez JC Lattès.
Colin REY
Après des études de lettres modernes, Colin Rey intègre les classes de Christine Gagnieux et Gloria Paris au sein du conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris, puis l’ENSATT, où il étudie durant trois années avec, pour professeurs, Philippe Delaigue, Alain Françon, Vincent Garanger, Giampaolo Gotti, Christian Schiaretti et Bernard Sobel. Il travaille ensuite comme comédien pour Bernard Sobel (Cymbeline de Shakespeare), Claudia Stavisky (Lorenzaccio de Musset), Christian Schiaretti (Mai, Juin, Juillet de Guenoun), Philippe Baronnet (Phénomène #3 de Daniil Harms), Giampaolo Gotti (L’Hamblette de Giovanni Testori), Clément Carabédian (Les Accapareurs de Philipp Löhle).
Le plaisir des textes, l’amour du jeu et le goût pour les autres métiers du théâtre le conduisent à la mise en scène. Pour La Nouvelle Fabrique, il signe trois mises en scène : La Vieille de Danil Harms, Le Numéro d’équilibre d’Edward Bond et L’Augmentation de Georges Perec.
En tant qu’assistant à la mise en scène, il travaille également avec Pierre Guillois sur Loin du soleil à l’ENSATT, puis avec Julie Brochen au TNS sur Liquidation d’Imre Kertész.
Collaborateurs artistiques
Franck béloncle
Diplômé du CFT Gobelins – Ecole des Métiers de l’Image, j’ai commencé par apprendre mon métier en assistant des photographes professionnels. Observateur aguerri, comme tout photographe professionnel je maîtrise les techniques photos – portraits, lumières, retouches, couleurs ou noir & blanc.
Ma différence se traduit dans mes photos. On est habitué à se voir dans un reflet, pas dans l’œil de l’autre. Ma réussite consiste à comprendre votre besoin, puis à faire oublier l’objectif pour mieux refléter votre personnalité dans un contexte donné, à combiner techniques et qualités artistiques pour mieux représenter un objet ou un lieu, à figer avec beaucoup de pudeur des émotions pour mieux les conserver.
Quel régal de travailler avec des comédiens et de suivre le montage d’une pièce – les heures passées à répéter un geste qu’on veut lourd de sens, à trouver le juste ton, à monter le décor. Quelle liberté que de monter mes projets artistiques.
Je travaille avec les compagnons de jeu depuis 15 années.
Vous pouvez retrouver mon travail sur www.franckbeloncle.com
Alexandre Gavras
Producteur, Réalisateur, Vidéaste
Après son bac Alexandre Gavras part étudier le cinéma à New-York University. Il sort premier de sa promotion avec son film de fin d’étude La Plante. De retour en France il fait tout les postes du plateau (caméra, déco, régie, machinerie, électricité…) et finit assistant réalisateur pour Jean Teulé, Liria Begeja et Tony Gatlif au cinéma et David Fincher, Tarsem, Peter Smilie en publicité. Il réalise sont premier court-métrage Tueur De Petits Poissons qui cumule plus de 100 sélections en festivals, 50 récompenses et une nomination au César. Cela l’amène a réaliser plusieurs publicités à avoir quelques projets de long-métrage qui n’ont malheureusement pas aboutis!
Parallèlement à ses activités publicitaires et cinématographiques Alexandre travaille avec la compagnie Oh Oui pour laquelle il créé des vidéos pour leurs spectacles qui ont été joués à la Filature de Mulhouse, aux Subsistances à Lyon, à L’Echangeur de Bagnolet, au Sylvia Monfort à Paris, à la fondation Cartier et au Performing Live Arts de New-York. En 2013 il fait la création visuelle de Whistling Psyché de Julie Brochen avec Catherine Hiegel et Juliette Plumecoq-Mèche pour le Théatre National de Strasbourg et le TGP de Saint-Denis.
En 2010 Alexandre réalise un film d’après La Cerisaie mise en scène par Julie Brochen au Théatre National de Strasbourg et en 2012 il réitère avec Dom Juan aussi mis en scène par Julie Brochen au TNS.
En 2012, il produit aussi son premier court-métrage: Avant Que De Tout Perdre de Xavier Legrand avec Léa Drucker, Denis Ménochet, Anne Benoit, financé par Canal +, le CNC, la région Franche-Comté et la fondation Beaumarchais-SACD. Le film a eu plus de 100 sélection et 70 prix en festival. Il a été nominé pour l’Oscar du meilleur court-métrage et a obtenu le César du Meilleur Court-Métrage.
Il a depuis produit deux autres court-métrages : Par Acquis De Conscience de Maxime Chattam pour La Collection de Canal + et vient juste de finir Samourai de Juliette Sales et Fabien Suarez.
Alexandre est en cours de financement du premier long métrage de Xavier Legrand, toujours avec Léa Drucker et Denis Ménochet dont le tournage est prévu courant 2016, le film a obtenu l’avance sur recette en Octobre 2016 et à aussi pour partenaire France 3 Cinema et Canal +. Alexandre est aussi en cours de productions de BLAISE une série animée de 30 x 3 minutes pour l’access prime time d’ARTE.
Alexandre est membre de la commission des contributions financières à la production de films de court métrage (2014-16). Il a été membre de la commission des prix de qualité aux films de court métrage (2013) et membre de la commission du film de Bretagne (2013-14).
Lorenzo Albani
Costumes et scénographie
Après des études en sciences politiques, Lorenzo Albani s’oriente vers la formation artistique et s’initie à la scénographie et au costume à l’École nationale de théâtre du Canada, sous la direction de Danièle Lévesque. Diplômé de l’école du TNS (2010-2013 – groupe 40), il réalise au cours de sa formation les costumes pour Gidouilles et Cornes-culs d’après Alfred Jarry mis en scène par Pierre Meunier et la scénographie de Langue de la montagne, Un pour la route et Le Nouvel Ordre mondial d’Harold Pinter mis en scène par Christian Burgess. Passionné d’opéra, il assiste Rudy Sabounghi pour L’Enfant et les sortilèges de Ravel à l’opéra de Monte-Carlo. Il a été formé par Pierre Albert, Christian Rätz, Elissa Bier et Colette Huchard. Il a également travaillé avec Marc Proulx et Marguerite Bordat à la conception de masques. Il collabore avec le collectif Bekkrell (Effet Bekkrell) et avec Julie Brochen (Pulcinella, Liquidation).
Françoise Rondeleux
Artiste dramatique et lyrique, Françoise Rondeleux consacre une grande partie de sa pratique à la pédagogie du chant.
Elle forme les voix des acteurs de l’École nationale supérieure d’art dramatique du théâtre national de Strasbourg depuis plus de vingt ans. Elle a également travaillé régulièrement au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris où elle rencontre Julie Brochen, avec qui elle partage le travail de création depuis 1998.
En 2003, dans le cadre de cette collaboration, le Syndicat de la critique lui décerne le prix de la direction musicale pour Oncle Vania de Tchekhov mis en scène par Julie Brochen au théâtre de l’Aquarium, cartoucherie de Vincennes.